Adehaine, costumière/relookeuse

La silhouette d'Adehaine se profile aux abord des caravanes. Les relookés reconnaitront sans peine Adehaine, chargée d'un énorme baluchon. Elle souffle un peu, peut être que de mettre des tongues n'était pas la meilleure idée du jour. Elle pose son baluchon d'un coup et souffle un peu, penchée, les deux mains sur les genoux. Elle finit par se redresser, réajuste son caskotofu assorti à son pelage et regarde autour d'elle.

" Youhou, il y a quelqu'un? J'aurais voulu savoir si vous aviez une petite place dans une de vos roulottes pour l'humbre écaflipette que je suis. J'aimerai travailler comme costumière pour vous!"

Adehaine se prend le menton entre le pouce et l'index puis fait voler sa cape de la main. Quelques personnes curieuses passant par là la voient se lancer dans un discours grandiloquent:

" Demoiselles et damoiseaux, je me présente, Adehaine, écaflipette de son état *révérence*. J'ai atteint non sans encombre le cercle 110 mais ma passion ne reste pas le combat, c'est la mode, le fashion, les beaux atours qui me font palpiter le coeur! *yeux étincelants* Cette passion m'est venue sur le tard. J'étais une jeune aventurière et je faisais mes premières armes du côté de Tainéla. J'étais secrètement amoureuse d'un beau féca, mais un jour, rouge de confusion, je l'ai confondu avec un autre, tout le monde avait la même coiffe, cette ignoble coiffe bouftou malodorante. Je m'en suis voulue *secousse de tête, air navré*, confondre ainsi l'amour de ma vie...
Alors j'ai commencé à faire les boutiques, pour chercher quelque chose de plus convenable, de plus identifiable. Je voulais séduire et ce n'était pas avec un tas de laine que j'allais le faire. N'ayant point le kama vaillant, je me suis attelée à la tâche de me monter une petite fortune, fauchant sans relâche, abimant mes mains dans les fours de boulangerie. A force de travail et de labeur, j'ai fini par passer maitre dans chaque domaine et pouvoir m'acheter de jolis chapeaux. J'ai pu ainsi capter l'attention de l'homme de mes pensées et le séduire ensuite avec des moyens plus convetionnels.... J'ai fini par épouser mon beau féca, on a même eu une fille ensemble... Ha, ma jolie fifille, la prunelle de mes yeux... *regard dans le vague un instant. Adehaine finit pas secouer la tête et se reprend*
Bref, après moultes guildes guerroyantes, j'aimerai me consacrer un peu plus à ma passion et pouvoir aider les autres, avec mes modestes talents de relookeuse. J'espère pouvoir faire un long bout de chemin avec vous...."

Nombre de messages : 174 Age : 40 Date d'inscription : 04/10/2006

Khaalya, voyant son amie fashion victim poser son baluchon auprès des Caravanes, arriva toute sautillante, certaine que son amie avait répondu à l'appel qu'elle avait lancé à demi mot tout en parlant chiffons.

Elle poussa un petit cri de joie en entendant les derniers mots de l'écaflipette.

"Ma chère Adehaine, tu sais parfaitement que je t'acceuille à bras ouverts! Et je pense que les autres le feront aussi, reste à attendre leur confirmation! As tu pu voir les nouvelles collections finalement?"

Belomen arriva en courant, des tonnes de tissus de différentes couleurs dans les bras... il apparu bien vite aux caravaniers en présence que sa démarche précipitée n'avait rien de très naturelle. A moitié enroulée autour de sa jambe droite, entravant ses mouvements, une bande de tissu pourpre et bleue du plus mauvais goût expliquait le phénomène narguant l’auditoire par ses couleurs criardes. Il passa devant la foule assemblée et vint s’étaler lamentablement dans l’herbe, la truffe dans la mousse. Les différents rouleaux volèrent aussitôt dans les airs de l’impact, accompagnant en un superbe ballet aérien le gémissement de douleur de l’ecaflip.

Il se releva aussitôt, cherchant à rassembler ses biens dispersés au plus vite, la pluie menaçait et il n’était pas question de laisser de si précieuses étoffes, achetées à prix d’or comme cette corailleuse aux marchands otomaïens se faire souiller par l’ondée. Au bout de quelques instants un seul rouleau manquait à l’appel, rebelle vestimentaire avant l’heure que Belomen chercha quelques instants en vain avant, d’enfin, relever les yeux pour constater qu’Adehaine, un sourire goguenard aux lèvres, le tenait dans sa main. Un peu gêné il la salua d’une révérence légère avant de récupérer, rougissant son précieux rouleau.

- Euh... Bienvenue ?

Maladroit ne veut pas dire aveugle... et un seul regard sur les sourires présents suffisaient à le renseigner sur la raison de la présence de la jeune femme au sein des roulottes. Et puis, si elle ne souhaitait pas les rejoindre au moins ferait-elle peut-être quelques kilomètres avec eux... il avait des centaines de questions à lui poser... en introduction.

- Oui ! Bienvenue parmi nous !

Et il lui accorda son plus beau sourire en guise d'accueil.

» Adehaine, relookeuse professionelle (ou presque)